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Bric à brac

Vous trouverez ici tout le bazar qu'il peut régner dans mon encéphale distordu.

À peu près tout aurait pu y passer, de "comment élever son enfant lorsqu'on est unijambiste" à "pourquoi ont-ils arrêté la diffusion de Magnum"

Je me suis limité à trois domaines afin de ne pas perdre mes lecteurs chéris.

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Oh le con !!!

Brassens en a fait une chanson, Frédéric Dard en a écrit deux tomes conséquents. Bien d’autres ont traité du sujet. On aime l’égratigner, le montrer du doigt, s’en plaindre, se demander pourquoi on lui a accordé la vie. Le con agace, le con exaspère, le con fait rire. On ne peut pas se passer de lui, sans lui, il est plus compliqué de se mettre en valeur. Puis, surtout, il nous rassure puisque comparé à lui on se sent sain d’esprit. Pourtant, on doit bien être le con ou la connasse de quelqu’un. Étrangement, le mot « conne » ne s’utilise pas toujours de la même manière, il implique une vraie grossièreté.

Ma définition du con : terme générique pour désigner toute personne ou tout acte qui relève de la bêtise, de l’absurdité, du manque de discernement ou qui ne figure pas dans notre logiciel. Bref, il y a de la connerie partout autour de nous. Du fait de cette imprécision, j’essaie tant bien que mal de résister à la tentation de l’employer, sauf quand je me trouve être mon propre con. Ça relève de l’impossible de ne pas se laisser aller à se servir du fameux mot.

La signification du vocable dépend fortement des qualificatifs qui l’entourent. Il y a le « petit con ». Le terme est plutôt mignon et désigne quelqu’un, souvent jeune, qui commet un acte peu répréhensible, dont les conséquences sont infimes voire nulles. Ce serait, par exemple, le cas d’un enfant qui laisse des traces de doigts sur une vitre fraîchement rendue des plus propres. Dans le même genre, on a le « sale con » ou « connasse » dit avec un léger sourire. Ils sont rarement malveillants et s’insèrent parfaitement dans un conversation détendue et taquine. On pourrait traduire par « tu m’as bien eu ». On traite souvent de simple « con », sans rien autour, celui qui montre des défaillances cognitives, dont l’intellect n’est pas assez souvent mis à l’épreuve. Ça frôle l’empathie, on se dit qu’on ne voudrait pas être à sa place et on se satisfait de notre culture à peine plus évoluée.  

Puis il y a la version péjorative voire insultant, comme traiter de con quelqu’un pour son comportement irrespectueux, ses actes condamnables, son manque de savoir-vivre et de savoir-être ou encore ses opinions loin de nos valeurs. Pour ces cons là, il n’y a aucune compassion possible. C’est là que j’essaie de faire le distinguo entre les cons. Et il en existe des synonymes : gougeât, sans-gêne, chauffard, tête à claque ou encore raclure de bidet… On les trouve partout, en course, sur la route, dans la rue et le plus souvent chez les voisins et à la télévision. J’avoue avoir du mal à rester poli face à ceux qui ont des points de vue complétement divergent, je suis pourtant de bonne constitution et ouvert d’esprit, ouvert même pour ceux qui manquent d’ouverture. Ils sont nombreux ils nous cernent, autant que nous les cernons.

Je hiérarchise mes cons, il y a les cons supportables et ceux avec qui on ne peut avoir une conversation constructive. Mes cons « favoris », ce sont ceux qui parlent fort et ne peuvent s’empêcher de se faire remarquer. Ils sont mignons, croient que la force de leur discours est analogue au volume de leur voix. Plus haut sur mon échelle de la connerie, on trouve les outranciers, qui jurent à tout va. Se penser drôle car son dictionnaire personnel ferait rougir un carabin est une erreur. La force de la grossièreté réside dans la manière et le moment où elle est utilisée. Finir toutes ses phrases par « poil au machin » devient navrant au bout de la deuxième récurrence. Mais le top du con, le firmament de la connerie, se trouve en ceux qui sont bourrés de principe qui n’ont pas lieu d’être, des superstitieux aux psychorigides. Ça va de Zidane à Zemmour (même par ordre alphabétique ils sont au fond de la classe). « D’abord la jambe droite, toujours… », Zizou, comme beaucoup de sportifs, croit aux rituels scientifiquement pas prouvé du tout. Il a sûrement gagné des matchs avec cet automatisme, mais il en a aussi perdu. Rien de logique ne peut mener à ce genre de déduction. Quant au second, même pas besoin d’arguments, il parle de lui-même.

C’est un rapide tour d’horizon de ce qu’est imbécillité, la bêtise, la stupidité, l’idiotie, la nuisance et encore de nombreux synonyme. Les deux tomes de San Antonio ne sont pas suffisants pour faire le tour de la question tellement le sujet est vaste tant il englobe de monde.

Des astres...

On m'a fait la remarque qu'il n'y avait pas d'horoscope sur cette page, je me suis dit que j'allais faire comprendre le pourquoi du comment. Bref, je me retrouve dans la panade en devant vous ouvrir à l’astrologie. D’habitude j’aborde des thèmes qui me sont chers, là j’avoue que ça va me demander un effort.

Définition du Larousse : Discipline ayant pour objet l'étude des corrélations entre la configuration, la qualité propice ou néfaste du ciel géocentrique lors d'un événement terrestre, d'une part, et la nature, les développements de cet événement d'autre part.

Si vous avez bité le sens de cette définition, je vous décerne un Master en sémantique. Je retiens le mot « géocentrique » (Smiley qui pleure de rire). Pauvres Galilée et Copernic, tout ce travail réduit à néant par Elizabeth Tessier.

Venue d’Egypte, passée par la Grèce puis les pays Arabes, elle nous arrive tout fraîche en kiosque chaque matin, la version zodiacale de l’astrologie. Il est à noter que dans toute civilisation ancienne, il existe un horoscope, Chine, Inde, civilisations précolombiennes…  C’est une base de donnée qui recense les événements marquants vécus dans certaines configurations des astres et qu’on veut nous faire croire qu’ils vont se reproduire tout pareil et pour tous les gens nés à la même période de l’année (Smiley clin d’œil).  En gros, comme un manchot ne peut applaudir à un concert, on considère qu’on perd de l’audition quand on perd ses bras (Smiley qui applaudit). C’est sans doute pour ça que ce n’est qu’une pseudoscience.

Reprenons à l’évocation du géocentrisme du truc. Les constellations visibles de chaque côté de l’équateur ne peuvent être les mêmes. L’hégémonie de l’horoscope du zodiaque ne peut avoir lieu d’être au sud, à moins d’énorme périscope dont le coût de fabrication reviendrait à l’équivalent du PIB de l’Indonésie. Je plains les commerciaux globe-trotters qui ne savent plus à quels astres se référer ni s’ils vont vendre beaucoup de AK-47 ou faire choux blanc. Il faudrait avertir les astrologues que mettre la Terre au centre de l’univers ça ne se fait plus depuis le XVIème siècle, sauf dans quelques états du sud des États-Unis.

Si on s’attaquait un peu aux signes astrologiques. Dans notre occident, les signes représentent des animaux terrestres ou des êtres mythologiques, non la balance n’est pas qu’un ustensile de cuisine. Nos amis chinois ont choisi douze animaux dont le dragon qu’on trouve dans toutes les bonnes animaleries. Chez les incas, et c’est là qu’on a la confirmation de la provenance de la cocaïne, on peut être silex, maison ou vent. Je soupçonne cette civilisation d’être l’inventrice du Kamoulox… Sans s’être concertées, dans les trois civilisations citées on retrouve douze signes différents. Dans le monde aztèque il en existe vingt, aussi farfelus que chez les incas.

Finissons avec les traits de personnalité attribués à chaque signe (Smiley qui dit des jurons). Un passage sur http://www.signe-zodiaque.com/. Je me retrouve dans au moins trois signes (dont le mien par chance). Je ne suis pas allé au bout, au gémeaux j’en ai eu assez. J’ai lu, en trois signes, autant de banalités que dans un roman de Guillaume Musso (Smiley qui transpire). Si votre caractère ne correspond pas à votre, c’est plutôt que votre signe ne correspond pas à votre personnalité.

J’espère vous avoir bien aiguillé sur la piste aux étoiles. Sachez tout le même qu’il est un pan de l’astrologie qui influe sur nous, c’est la lune qui elle a un vrai pouvoir physique sur ce qu’il se passe sur la planète terre. En revanche, regarder les astres ne fera jamais de mal à personne, ça permet de prendre conscience de ce qu’on représente dans cette immensité : pas grand-chose. (Smiley qui fait des bisous)

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